jeudi 25 novembre 2010

Journée de la jupe

Hier j'ai participé à la Journée de la Jupe, une action de sensibilisation aux discriminations quotidiennes subies par les femmes dans les cités et ailleurs, organisée par Ni Putes ni Soumises dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Je crois que c'est la première fois que je m'associe à ce type d'événement. Le concept m'a plu et m'a rappelé combien j'avais aimé le parti pris du film de Jean-Paul Lilienfeld sur ce sujet sensible.

Aimer, n'est peut-être pas le mot qui convient pour ce type de production. En tout cas, moi qui ne suis pas particulièrement fan d'Isabelle Adjani (de l'après l'Eté Meurtrier, Subway, etc), son interprétation de Sonia Bergerac, une professeur de français d'un collège de banlieue, en proie aux difficultés d'exercer son métier et totalement submergée par ses émotions contradictoires, m'avait interpellée et vraiment touchée.



Je ne suis pas quelqu'un de militant par nature, pourtant, je ressens souvent le besoin irrépressible d'exprimer et de défendre mes idées. Je me suis parfois opposée (à mes périls) dans mon petit quotidien à des décisions qui me semblaient injustes. En revanche, ma dernière participation à une manifestation (et peut-être même la seule !) remonte à mes "années lycée", c'est dire... ;-)

Avec le recul, il me semble que cette mobilisation était plus motivée par l'idée de suivre le mouvement que par une réelle conscience politique ! L'aspect global, voire national de la cause à défendre, me dépasse parfois. J'ai du mal à me sentir impliquée et engagée par des grands principes. Peut-être une forme d'égoïsme...

Mais pour la Journée de la jupe j'ai eu envie de rallier le grand mouvement de la cause féministe. Toutes ensemble, toutes ensemble ! Ouais, ouais !!! Le geste est surtout symbolique mais j'aime bien l'idée de faire coexister une opération en apparence légère avec une cause qui l'est bien moins. Et puis, je me sens plus à l'aise dans ce type d'exercice que dans celui de m'enchaîner nue aux grilles de la Bourse (ancienne forteresse masculine), étonnant non ? ;-)

Si je ne mesure pas réellement la portée et l'efficacité de ce type d'action sur les mentalités, je suis convaincue que d'en parler y contribue forcément un peu. Alors, voilà. : je remercie toutes les filles qui ont joué le jeu. Autant de jupes et de jambes, d'univers et d'histoires singulières, qui revendiquent ensemble et toutes le droit de se mettre à l'air, ou pas ! Dis donc, c'est pas mal ce que je viens dire là, non?

















jeudi 18 novembre 2010

Lui, Nespresso et moi


Jamais je n'aurais pu imaginer que recevoir en cadeau, de ma moitié d'orange, une machine à café pourrait me faire autant plaisir (quoique... Une Nespresso*. Elle est trop BELLE!!!! et en plus elle va par-fai-te-ment dans ma cuisine rose, made in USA!!!!!. Oooh là ! Doucement... Jolly Jumper !!! Je sens que je vire ridicule... comme assez souvent en ce moment... il faut bien le reconnaître ;-).

Ça faisait longtemps que je "rêvais "de troquer mon café soluble contre du vrai mais je ne trouvais pas de cafetière qui me plaise (trop moches, trop grosses, trop chères, trop noires..). Et surprise! Il l'a fait : taandaaam...





Au final, cette machine, aussi trivial que ça puisse paraître, symbolise parfaitement ce que je ressens : comment j'envisage le couple, la vie à deux, et en général. C'est clair pour moi maintenant, je fais partie de ceux qui aiment une certaine forme de quotidien, les habitudes et les gestes connus.

Ça me plaît ♥ :
- qu'il soit à l'écoute de mes envies, (et surtout qu'il sache faire le tri entre les nouvelles, les anciennes et celles de toujours, celles qui, bien qu'anciennes, peuvent être à nouveau d'actualité ou surtout pas !),
- qu'il sache attendre tranquillement son heure pour me m'offrir l'objet désiré (quand je ne peux m'empêcher de lui parler de son cadeau à la minute où je l'achète. Oui... un peu comme les enfants, je sais, mais je me soigne...toujours...),
- qu'il fasse diversion en m'interrogeant sur la nécessité de tel ou tel achat, avec une moue dubitative (c'est sûr, qu'entre une machine Expresso pour lui qui ne boit jamais de café et une deuxième caméra, TRÈS différente de la précédente car on peut la tenir d'une main : son cœur balance), etc.

Autant de petits détails, de petites attentions qui font mes repères et me rassurent. Je crois qu'à travers ce cadeau, c'est un peu de lui et de notre relation que je vois (si, si c'est possible !) Et cette image de nous, plutôt conventionnelle, avec ses paradoxes et sa banalité, me plaît. Plus encore, elle me séduit. Pas très exigeante ?! Peut-être...mais pourvu que ça dure...

* Une question qui me taraude depuis mon passage dans la boutique Nespresso : y a t-il une formation en interne pour apprendre à chaque membre du personnel à saisir le bon moment et à regarder droit dans les yeux le client - quand - lui tendant la fameuse carte noire (sans mauvais jeu de mot) du bout des doigts mais fermement, (comme pour nous dire que ce n'est pas gagné d'avance), il prononce LA PHRASE : "Bienvenue dans le CLUB NESPRESSO"? En tout cas : ça plait d'imaginer ce type de scène, à la "Itinéraire d'un enfant gâté".

lundi 8 novembre 2010

A la manière de #2 : Jean-Christophe Aumas

Depuis que j'ai découvert les talents de designer de mes enfants chéris, je suis sensible à toutes les activités susceptibles de développer et d'encourager leur génie artistique ;-) et... accessoirement... de me permettre de souffler 5mn. Et c'est par hasard, en trainant dans mes quartiers favoris de la blogosphère (merci vert cerise), que je suis tombée sur "les bûches pointillistes" : la version ARTY du tas de bois par Jean-Christophe Aumas, scénographe et directeur artistique de renom (et oui...).



Facile à mettre en place, je trouve l'idée sympa et poétique aussi. On a juste besoin de quelques bûches (je crois que là, c'est bon...), des fonds de pots de peinture de toutes les couleurs et de vieux pinceaux. Ça change des ateliers pâte à sel, poterie, collage et autres réjouissances des mercredi pluvieux et des vacances à la campagne l'hiver !


Reste à convaincre les grands-parents. Dans la famille "grincheux"... je demande... le grand-père ! ;-). Mais, j'ai dans l'idée qu'après avoir bien pesé le pour (paix) et le contre (baroque), le OUI l'emportera. A suivre...