mardi 31 mars 2009

Ça m'a plu # 4



Dans mon autre vie, celle où j'étais une dynamique et flamboyante chargée d'étude marketing - médias (oui, je sais, ça en jette....c'est énorme ! ), j'ai travaillé sur la médiatisation de La Semaine pour l'Emploi des Handicapés, organisée conjointement par l'Agefiph et l'Adapt.

Dans une de mes brillantes conclusions :-), je soulignais le paradoxe entre, d'un côté le slogan plutôt impactant de la campagne de RP "Brisons la glace" et de l'autre, le discours et les moyens mis en œuvre par l'association pour décliner ce concept.

Sur le choix des ambassadeurs, notamment. Si Bernard Giraudeau et Stéphane Diagana ont une personnalité respectivement attachante et combative, de là à briser la glace...à changer le regard du grand public et des professionnels sur le handicap...

Parce que c'est bien de cela dont il s'agit. Bousculer, modifier, changer les mentalités sur le handicap en général et l'insertion professionnelle des personnes handicapées, en particulier. Or, quand on sait que près d'1/3 des employeurs assujettis à la loi du 10 juillet 87 préfèrent s'acquitter de l'amende et n'emploie aucune personne handicapée : ça relève du défi, voire, la crise aidant, un peu de l'utopie quand même (hélas)...

Du coup, j'aime bien la nouvelle campagne de pub de L'Agefiph avec Jamel Debbouze. Je la trouve pertinente. C'est une vraie rupture, sur le fond comme sur la forme. Et, je préfère laisser de côté les polémiques qui agitent furieusement les forums de discussion sur le sujet : a-il été payé ? Est-il un ambassadeur légitime, non? (du fait des circonstances de survenue de son handicap), etc. Je ne suis pas une de ses inconditionnelles, mais comme ça (à nu , en quelque sorte), je le trouve drôle et touchant aussi.





Et moi, j'y crois à l'efficacité de l'humour pour faire passer ce type de message. Ne dit-on pas "l'humour, c'est la politesse du désespoir"* : Allez, je vous laisse méditer là-dessus... Oups, je crois que je ne suis pas QUE superficielle aujourd'hui :-) :-). Il faut que je me reprenne... et rapidement !

* Boris Vian

jeudi 19 mars 2009

Quand il y en a marre...



Je ne sais pas si c'est le fait d'écouter plus souvent France Info, ou de m'être rendue compte que ça fait plus de 6 mois que je suis en "stand by professionnel" ou encore que ma luciole grandisse plus vite que la vitesse de la lumière (la semaine dernière, elle est allée à son premier anniversaire !)... mais j'ai l'humeur "chafouine" depuis quelques jours...

Je me surprends même à trépigner et à ronchonner devant mon poste radio. Jeudi dernier par exemple : Josef Fritze, l'Ecole prise d'assaut, la grève du préservatif lancée par le Pape (reprise par C.Boutin), etc. Ça m'énerve ! ! ! Je sais bien que chacune de ces affaires sont bien plus complexes que la version que nous en donne les médias. Mais ça m'énerve quand même ! ! ! Oups, je crois que je deviens épidermique à pas mal de choses, c'est grave ?!?

Faut dire que ce matin-là, j'ai été réveillée par une panne d'électricité. En d'autres termes : pas de lumière dans les toilettes (et...dernière de la maisonnnée à y passer...), pas de téléphone, pas d'ordi, pas de télé pour les mouflets (restés à la maison pour cause de grève...), pas de tartine grillée et PAS de CAFE. Grrrrrrr ! ! !...Ceci expliquant peut-être cela...

Presque désespérée... :-), ma tranche de pain de mie complet (molle), à la main, j'ai cherché une petite recette à faire avec les montres aux plantes. Un truc simple et très sucré, régressif de préférence, pour lutter contre ma déprime embryonnaire.


Tartelettes au Carambar
Pour 8 tartelettes. Préparation : 15 mn. Cuisson : 25 mn
(40 minutes en tout)


40 carambars (Je sais, 40 ça fait un peu peur !!! Mais ne
lésinez pas sur le nombre où vous risquez de trouver le résultat un peu fade)
25 cl de crème liquide (entière)
une pâte sablée (pur beurre)
3 œufs
Maïzena (1 cuillère à soupe)



Faire fondre les 40 carambars dans la crème liquide sur feu doux, sans cesser de remuer. Quand les bonbons ont fondu, éteindre le feu et ajouter 3 œufs battus et la maïzena. Remuer énergiquement pour ne pas faire de grumeaux.



Étaler la pâte sablée dans de petits moules, piquer la pâte et verser la préparation. Cuire au four Th6, 20 / 25 mn.


Le résultat est plutôt réussi. Et, pour le dessert du soir : une boule de glace vanille nappée d'un restant de carambar fondu. Sucré... et régressif... Je vais bien... Pourvu que ça dure !

lundi 16 mars 2009

A vos marques...



J'en ai rêvé, ils l'ont fait. Ça y est : COS (Collection Of Style. En français : H&M, en plus classe) débarque à Paris. Si je ne suis pas une fashionista hystéricocompulsive (si ? Vous trouvez ?!? Hum...), j'avoue que ça m'énervait un peu de repérer des petits trucs dans les magazines et de devoir faire un aller et retour à Londres pour les acheter...

La promesse est plutôt alléchante : "On y trouvera ainsi sans difficulté une petite robe noire aux proportions parfaites, des pull-overs à adopter en CDI et des pantalons épurés au tombé flatteur. Mais aussi des accessoires et des pièces dans l’air du temps qui, s'ils surfent sur la tendance, n’en n’oublient pas pour autant d’assurer niveau finitions...".

D'après les propos recueillis, çà et , la blogosphère semble largement conquise. Comme je suis obligée d'aller sur Paris aujourd'hui (Pour ? Le boulot, ma moitié d'orange. Non, je ne fais pas dans le "salon de thé" avec les copines : ça s'appelle entretenir son réseau....grrrr!!!), j'irai jeter un coup d'œil.

Je pense qu'il est important, voire indispensable de se déplacer et de vérifier, en personne, de l'intérieur (jusque dans la cabine d'essayage, s'il le faut ! ), ce qui se dit. C'est une question d'éthique ! :-) :-)


mercredi 11 mars 2009

Ça m'a plu # 3



Harlan Coben pour moi, c'est comme Vanessa Paradis. Je vois d'ici vos petits minois intrigués, voire dubitatifs. Quel rapport me direz-vous ?!? Aucun, si ce n'est que je suis une inconditionnelle des deux. Dès qu'ils sortent quelque chose de nouveau : j'en suis. Mais, comme beaucoup de fans, je suis incapable d'être objective sur la qualité de leur production...

Vendredi dernier, en me baladant sur l'avenue le cœur ouvert à l'inconnu (dis, donc ? Pas mal, cette phrase ! ), je suis tombée, par hasard (Attention ! Que les choses soient claires entre Vous et Moi. Si, si j'y tiens ! Je suis fan mais pas hystérique : je n'en suis pas au point de guetter les sorties), à la librairie du Drugstore, sur "Sans un mot", le "Corben nouveau", tout chaud, sorti la veille.

Je l'ai acheté, sans hésiter. Sans même lire la 4 ème page de couverture*. Et puis, comme à chaque fois maintenant depuis Ne le dis à personne, j'ai appelé mon père et mon frère, deux autres adeptes pour leur dire et surtout pour le monnayer au plus offrant ;-) "Tiens papa, quand tu passeras à la maison pour m'installer une nouvelle prise dans la salle de bain, pense à me demander le bouquin"... ;-)




Un aller et retour en RER chez l'ostéo et un match de foot plus tard, je l'avais terminé. Sincèrement, je ne pourrais dire s'il est mieux ou moins bien que tous les autres, si la construction très découpée du roman est une bonne ou une mauvaise chose, si l'attention toute particulière apportée au personnages de second rôle alourdit l'ensemble ou non, etc, etc, etc, etc.

Tout ce que je peux vous dire c'est : malgré l'absence de Maryon Bolitar, j'ai été littéralement happée par l'histoire. Finalement, je crois qu'une nouvelle production d'Harlan Coben c'est un peu à chaque fois pour moi comme la saison 2 d'une série que j'ai aimée. Je suis tout simplement contente de retrouver les personnages, l'atmosphère et j'ai envie de savoir comment tout ça va se terminer. Est-ce que ce n'est pas là le rôle d'un roman policier ?

* Jusqu'à quel point connaît-on son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, Mike et Tia se décident à installer un logiciel de contrôle. Un jour un e-mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot...

vendredi 6 mars 2009

Ça ne m'a pas plu # 1


Certains disent que regarder le foot à la télé, c'est bien, mais vivre un match sur place, dans le stade, ça n'a rien à voir. Quand les supporters aficionados s'autogèrent bien dans les gradins, l'ambiance y est vraiment sympa. C'est quelque chose de fort à voir, à entendre, à vivre.

Pour le foot, je ne sais pas. Déjà à la télé, quand par pitié pour ma moitié d'orange, j'accepte de lui céder la télécommande pour un match "HYPER IMPORTANT", je préfère largement lire un bouquin, papoter au téléphone avec les cops et/ou tricoter.

Mais ce dont je suis sûre, pour en avoir eu la preuve vendredi soir, c'est qu'il vaut mieux voir le spectacle des enfoirés à la télé, qu'en live.

Un peu avant Noël, j'ai reçu un sms d'une copine : "prends place pour la générale des enfoirés à Bercy, ça intéresse quelqu'un ? " et sans trop réfléchir, j'ai tapé OK. Je pourrais justifier ma réponse par l'aspect caritatif de l'événement, mais la vérité (en pied-noir dans le texte), c'est mon petit côté camping, boîtes de province, karaoké, "variet", qui a parlé.

Bref, une fois sur place quand j'ai vu cette marée humaine entassée et estimé le délai d'attente dans le froid avant de pouvoir rentrer, j'ai commencé à me dire : mais qu'est ce que je suis venue faire dans cette galère ?!?

Et puis, ensuite il y a eu (dans l'ordre et crescendo !!! ) : le sandwich pour 2, les bousculades, les barricades qui s'effondrent, un service d'ordre complètement dépassé, une place tout en haut à gauche, un clip d'1/2 heure en guise de première partie, des artistes peu investis, un son atroce, des changements de décor qui m'ont semblé interminables...

En résumé, le seul moment que j'ai apprécié (en dehors de la Ola : mais c 'est énooorme ce truc !!!), et rien de que d'y penser...ça me fait mal ...c'est la prestation de Laam. C'est dire !!! Sa voix m'a vraiment scotchée : pas seulement puissante, mais juste et vraiment incarnée.

De ce spectacle, il ne me reste que la satisfaction d'avoir fait un don. Mais l'année prochaine, c'est sûr, je ferai mon chèque sans passer par la case concert. Moi je suis comme Yolande : je veux bien être gentille ... mais...pas c... ;-)